Enfin une GESTION FAMILIALE AU SOMMET DE L'ETAT: C'etait le cas sous SOGLO?

Prochain remaniement ministériel
Le beau frère de Boni Yayi pressenti aux Finances

 
(Vers une gestion clanique du pouvoir ?)
Plusieurs indices confirment de plus en plus l’imminence d’un nouveau remaniement ministériel. On parle de l’entrée probable au gouvernement de M, Marcel de Souza, l’ancien directeur national de la Bceao et beau-frère du chef de l’Etat.

Le voyage du président Boni Yayi vient nourrir la polémique sur le nouveau point de chute de Marcel de Souza . Contraint à faire valoir ses droits à la retraite à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), il est désormais pressenti au gouvernement. On lui attribue déjà le poste d’argentier. Ceci est d’autant plus probable que l’actuel occupant du poste a été abandonné sur le tarmac de l’aéroport au moment où, le chef de l’Etat effectuait un déplacement aussi important au Quatar et en Inde sans son ministre des Finances. M. de Souza est donc en pôle position pour faire son entrée au gouvernement. De sources concordantes, le président aurait plaidé personnellement pour son maintien en fonction à la Bceao. Il aurait intervenu auprès de ses paires de la sous région. Malheureusement, ses homologues seraient restés insensibles à la plaidoirie du chef d’Etat béninois. En désespoir de cause Boni Yayi envisagerait caser son beau-frère au gouvernement. Un choix qui ne va pas manquer de susciter des grincements de dents au sein de l’opinion publique nationale. On craint que cela n’entérine une gestion familiale et clanique du pouvoir. Une méthode de gestion à laquelle les béninois dans leur grande majorité sont trop réfractaires pour en avoir eu la mauvaise expérience il y a quelques années. Nombreux sont les fonctionnaires de l’Etat qui voient d’un mauvais œil, les immixtions répétées des parents du Chef de l’Etat dans les affaires de la République. Des sources dignes nous apprenons que la fille du Chef de l’Etat aurait en charge et ce de manière virtuelle la coordination des activités de la cellule de communication du palais de la Marina. Un poste, qui théoriquement ne pose aucun problème dans la mesure où nous avions déjà connu cette expérience par le passé. Le Chef de l’Etat a le droit de choisir ses collaborateurs.

Malheureusement les consciences collectives ici sont réfractaires à des situations du genre. Dans tous les cas, la confirmation de ces rumeurs est de nature à aggraver la tension politique car à l’heure actuelle, tous les coups sont permis. Intoxication, médisance, calomnie sont les règles du jeu. Au-delà de tout, il faut dire le remaniement ou les prochaines nominations à venir, interpellent les zélés qui acceptent de jouer le mauvais rôle. Jeter l’orange après l’avoir sucé S’il est vrai que c’est seul le Chef de l’Etat a le droit de nommer ou de démettre ses ministres, il faut reconnaître que certaines séparations sont douloureuses. Le cas de l’argentier actuel est préoccupant. M. Soulé Mana Lawani fait partie des fidèles collaborateurs de Boni Yayi. Il a pris tous les risques possibles pour son patron. Il a justifié l’injustifiable. Ne pouvant s’en prendre directement à la Haute autorité, les honorables députés lui ont fait passer de mauvais moments au Parlement. Aujourd’hui, tout porte à croire que ce fidèle serviteur sera probablement sacrifié. Il peut être promu à d’autres fonctions ou jeté au placard. Dans les annales de sciences politiques, il est très rare de constater que le directeur de campagne d’un élu soit remercié en plein mandat. La relation entre un Chef d’Etat et son directeur de campagne est très imbriquée. Dès la question qui se pose est de savoir : Si la Haute autorité a pu éjecter sa directrice de campagne de son gouvernement, qu’en sera –il alors de ses simples serviteurs. Avis donc aux cadres et autres zélés.



04/02/2009
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